Rajaa Dussart

Professseur, danseuse et chorégraphe de danse orientale d'origine marocaine

Rajaa dussart

Marocaine vivant en France, cette étoile de la danse orientale a réussi en quelques années de travail acharné, avec son maître Momo Kadous, à atteindre un rare niveau d’excellence riche en émotions. Elle rejoint la troupe Arabeska et devient une de ses danseuses soliste.

Depuis, elle parcourt les festivals internationaux:

  • Le festival de la musique sacrée à FES (MAROC)
  • Le festival du film à Mons (BELGIQUE)
  • Le festival Rakkassah à SAN  FRANCISCO (ÉTATS-UNIS)
  • Le spectacle d’Orient et d’ailleurs à Casablanca (MAROC)

Elle se produit également régulièrement lors de soirées privées, mariages, soirées d’entreprises…
Amoureuse de la danse, elle communique sa passion avec des cours et stages qu’elle donne auprès de ses élèves débutants ou confirmés.

Rajaa est une jeune femme du nouveau millénaire, respectueuse des traditions ancestrales auxquelles elle se réfère sans cesse pour offrir une danse de qualité irréprochable. Sa vie, guidée par les rythmes de la musique orientale, ajoute toujours plus de force à sa passion pour la danse.

Bercée par la musique orientale depuis sa plus tendre enfance, Rajaâ Dussart montre des prédispositions instinctives pour la danse. Naturellement douée, la belle marocaine prend toutefois soin de perfectionner sa technique, principalement auprès de Momo Kadous. Taillée par son maître, ce diamant brut interprète avec grâce l’intention du chorégraphe et après quelques années d'apprentissage, Rajaâ impose son époustouflante technique et sa propre sensibilité. Son talent, son charisme et son interprétation des musiques arabes lui valent d’être régulièrement l’invitée de nombreuses manifestations artistiques à travers le monde. 

Voici un extrait de l'interview donné par Rajaa au magazine GAZELLE le 21 mai 2012. 

Quel cheminement t’a menée à la danse ? 

Le hasard ! Je suis partie avec ma belle-sœur dans un restaurant oriental, nous avons mangé marocain, écouté de la musique orientale et dansé. Ce fut un pur bonheur ! Lorsque nous dansions, les gens présents ont apprécié. Le restaurateur m’a alors proposé de danser régulièrement dans son restaurant. Il m’a fourni mes costumes. Cela me faisait de l’argent de poche. J’ai dansé pendant 5 ans dans ce restaurant et progressivement dans des soirées, des mariages.

Il n’y avait pas de cours dans le nord de la France. J’avais une seule cassette VHS (Mona el Saaid, Hanan et Nelly) que je regardais en boucle…

Quel a ensuite été ton parcours ?

J’ai suivi en 1999 mon premier stage professionnel avec Momo Kadous. Ce fut un coup de foudre artistique. Je dansais en autodidacte. J’ai été émerveillée par ce danseur et chorégraphe que je trouvais beau et gracieux. Je partais en Allemagne une fois par mois pendant deux ans et demi. Je prenais des cours particuliers. Je le suivais partout, c’était devenu mon maître principal.

Puis, j’ai enseigné durant 5 ans, et ai choisi de faire un break pendant 5 ans également pour parfaire ma formation, et continue toujours.

Qu’est-ce que pour toi la danse orientale ?

La danse n’est pas un simple moyen d’expression, elle est vitale pour moi. C’est un art à part entière tout comme la musique orientale.

Quelles sont tes principales sources d'inspirations ?

La vie en général, mes idoles, ce que je vois de beau autour de moi et qui me plaît, un spectacle par exemple. Je regarde les émissions de danse, j’assiste à de nombreux spectacles.

Chorégraphe ou interprète, quel rôle préfères-tu ?

Je suis davantage interprète que chorégraphe. J’aime assez peu chorégraphier mais je le fais plus pour mes élèves ou stagiaires. Je me qualifierais davantage d’interprète. Je n’ai pas la prétention ni l’expérience des grands maîtres et chorégraphes, mais cela viendra petit à petit car en ce moment je me surprends moi-même et je suis assez contente de mon propre travail, et comme on dit « petit à petit l’oiseau fait son nid ». J’ai travaillé avec Farida, Raquia Hassan, Gamal Seif, Mahdy Amara. A l’image du chanteur qui n’est pas nécessairement compositeur ou parolier ou qui ne crée pas la mélodie, ou comme un couturier qui ne porte pas ses créations, j’aime me réapproprier une chorégraphie et rajouter des détails pour l’embellir.

Quel est ton meilleur souvenir jusqu’à présent ?

Quand je me suis retrouvée sur scène avec Mayodi qui m’avait fait rêver quelque temps auparavant. J’ai également dansé avec Jillina que j’apprécie énormément, je l’avais découverte avant le phénomène des « Bellydance Superstars » Je n’aurais jamais pu imaginer un jour avoir cette chance inouïe…

Que souhaites-tu transmettre à ton public quand tu danses ?

J’ai envie de partager mes émotions, de la douceur, de la colère, une belle énergie, du bonheur.

Si je vois des personnes âgées ou des enfants c’est différent, j’essaie de donner de l’énergie ou de la féerie. En tant que danseuse, j’estime que l’on doit donner à tous et partout. A celui qui n’a pas les moyens d’assister à un spectacle et qui se rendra à une fête de quartier gratuite pour découvrir la danse orientale comme aux autres.

Après le succès mérité que tu as déjà obtenu, quels sont désormais tes projets ?

Je vais continuer à enseigner et à animer des stages partout en France et aussi en Suisse, en Allemagne, en Espagne, au Maroc, à Istanbul et au JaponInchAllah.

Merci Rajaâ. Un mot pour nos lectrices ?

J’espère que la danse orientale n’aura jamais de fin, qu’elle continuera de nous faire vibrer. Je souhaite que toutes les passionnées de danse orientale prennent du plaisir et s’épanouissent à travers cet art. Vive la paix et l’amour !

NOTA: Vous pouvez retrouver les artistes du mois déjà présentés dans notre page "archives" 

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